Les limites et les problèmes
Les limites humaines
Le financement
Découvrir des planètes extrasolaires est très couteux.
Quelques chiffres :
Les Etats-Unis ont investi 40,8 milliards d’euros (ce qui représente 7euros par habitant et par an) dans la conquête spatiale en 2008. La NASA met 12,1 milliards d’euros et le Pentagone est le plus gros investisseur avec 18 ,1 milliards d’euros. Pour vous donner une idée de l’importance du coût de la quête spatiale aux Etats-Unis, sachez que la mission Apollon (envoyer des hommes sur la lune) a couté 120 milliards d’euros.
En comparaison, la France a dépensé « seulement » 5,8 milliards d’euros (égale à 0,6 euros par habitant et par an) en 2008, dont 3,1 milliards est investi par l’ESA.
L’échelle humaine
Un Homme à une espérance de vie limitée, 80 ans de moyenne en 2011, or rien que pour traverser la voie lactée il faudrait 200 ans, de plus ce chiffre n'est valable que si l’on va à une allure égale à la vitesse de la lumière.
Les limites physiques
Les limites physiques sont l’un des problèmes de la découverte de la vie.
En effet, il y a tout d’abord les distances qui sont astronomiques. La planète Gliese 581 c attire l'attention des scientifiques car elle correspondrait à une planète de type terrestre habitable, elle est située à 20.5 années-lumière. Les astronomes utilisent les années-lumière pour les échelles de distance. Une année-lumière représente le trajet parcouru par la lumière durant une année. La vitesse serait proche du dixième de celle de la lumière, c’est à dire de 30 000 km/s pour qu’elle soit envisageable. Par exemple un aller retour pour Mars est évalué à 6-12 mois. Le plus long vol spatial, qui a duré plus de 14 mois, est détenu par un soviétique Valeri Vladimirovich PolvaKov.
De plus pour atteindre cette vitesse, l’utilisation de propulsion envisagée, c'est-à-dire le nucléaire, pose des problèmes de sécurité. Il faudrait en plus 50 000 tonnes de carburant nucléaire pour pousser un vaisseau de 450 tonnes pour atteindre une vitesse acceptable. Ce qui est énorme.
Un espace intersidéral hostile
Il n’y a pas que du vide dans le milieu interstellaire. Il contient de la matière composée de gaz et de petites particules dont la densité moyenne est de 1 atome par cm3.
Imaginons qu’un vaisseau, parcourant l’espace à 1/10 de la vitesse de la lumière, heurte un grain de poussière de 0,1 mm de diamètre. Il subirait autant de dégâts qu’une voiture lancée à 100 km/h. Avec un grain mesurant 1mm, la vitesse équivalente de la voiture serait de 3600 km/h.
Afin de protéger le vaisseau contre de tels chocs, il faudrait utiliser des systèmes de protection qui alourdirait considérablement le vaisseau et le ralentirait.